Jusqu'en 1860, le village de Kösen dépendait administrativement et ecclésiastiquement de la commune de Pforta et ne possédait donc ni église ni curé. Ce n'est que deux fois par an qu'un culte en plein air avait lieu à Kösen, dans la "halle aux hêtres" située dans la forêt, à peu près au-dessus de l'actuel terrain de tennis (immortalisé par le peintre Adolph Menzel en 1868 dans son célèbre tableau "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").
Sinon, les habitants de Kösen et, de plus en plus, les curistes et les baigneurs devaient faire chaque dimanche le long trajet jusqu'à l'église du monastère de Pforta pour pouvoir assister à la messe. Cela était souvent trop difficile, surtout pour ces derniers. Ils créèrent un fonds de construction d'églises et récoltèrent des dons pour une propre église.
Le 5 mai 1860, la séparation de la communauté de Kösen avec Fränkenau, Kukulau et les maisons de la salle de la communauté mère de Pforta fut approuvée et la remise de l'ancienne saline servit dès lors de "salle de prière". Pforta lui fournit une petite cloche, l'ancienne cloche de l'école "Hosianna", qui appela les fidèles au culte jusqu'en 1873, et la maison d'habitation de l'ancien comptable de la saline fut cédée à la paroisse comme presbytère. Le premier curé fut le pasteur auxiliaire Wilhelm Barthold, dont la principale préoccupation, outre le travail paroissial, était la construction d'une église.
Dès 1855, des plans concrets avaient été établis pour la construction d'une église à l'emplacement de l'actuelle école des mines. Ils ont cependant été rejetés en raison du mauvais emplacement. Ce n'est que le 19 septembre 1892 que le premier coup de pioche pour l'église néogothique a pu être donné. Deux ans plus tard, à l'occasion de la fête des récoltes le 30 septembre 1894, l'église fut inaugurée et reçut le nom du réformateur Martin Luther.
Dans les années 1951/52, l'intérieur de l'église Luther a été modernisé et réaménagé, et les anciennes peintures murales ont été recouvertes de blanc. En 1959, les trois cloches en bronze avec les notes "sol dièse", "si" et "do dièse" ont été mises en place et nous appellent encore aujourd'hui chaque dimanche à la messe. (Leurs prédécesseurs alternés avaient été fondus pour les deux guerres mondiales - un sort que de nombreuses cloches d'église ont dû partager avec elles à l'époque).
En ce qui concerne la structure de l'église de Luther, les choses allaient mal. Des tuiles tombaient, le toit fuyait et l'eau de pluie pouvait s'infiltrer. L'église continuait à se détériorer. Dans les années 1970, le toit a certes pu être recouvert, mais il n'a pas été possible d'obtenir un échafaudage pour la tour de 55 mètres de haut. Ce n'est que lorsque celle-ci menaça de s'effondrer au milieu des années 1980 et que la paroisse partenaire de Bochum fit don d'un échafaudage en tubes d'acier qu'il fut possible de recouvrir à nouveau le clocher de l'église de Luther.
Après les bouleversements politiques de la fin des années 1980 et des années 1990, les travaux de construction urgents et nécessaires ont enfin pu être entrepris à l'intérieur de l'église.
L'intérieur de l'église a été rénové, notamment en changeant la devise au-dessus de l'arc de l'autel,
les vitraux peints au plomb (PDF) avec des personnages et des représentations du Nouveau Testament ont été restaurés et, grâce au soutien généreux de la commune partenaire, une église d'hiver avec chauffage au sol a pu être installée sous la tribune de l'orgue.
Entre 1996 et 1997, la restauration tant attendue de l'orgue romantique Rühlmann de 1894 a enfin eu lieu, si bien qu'il brille aujourd'hui d'un éclat presque neuf et impressionne les auditeurs par sa sonorité.
Until 1860, the village of Kösen was administratively and ecclesiastically subordinate to the parish of Pforta and therefore had neither a church nor its own priest. An open-air church service was only held in Kösen twice a year in the "Buchenhalle" in the forest roughly above today's tennis court (captured by the painter Adolph Menzel in 1868 in his famous painting "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").
Otherwise, the residents of Kösen and, increasingly, spa and bathing guests had to make the long journey to the monastery church in Pforta every Sunday to attend church services. This was often too difficult, especially for the latter. They founded a church building fund and collected donations for their own church.
On May 5, 1860, the separation of the parish of Kösen with Fränkenau, Kukulau and the hall houses from the mother parish of Pforta was approved and the room shed of the former salt works served as a "prayer hall" from then on. It received a small bell from Pforta, the former school bell "Hosianna", which called the faithful to worship until 1873, and the parish house was given to the congregation in the form of the former saltworks accountant's house. The first pastor was the former assistant pastor Wilhelm Barthold, whose most important concern alongside the work of the congregation was to build a church of his own.
As early as 1855, there were concrete plans to build a church on the site of today's mining school. However, they were rejected due to the poor location. It was not until September 19, 1892 that the ground-breaking ceremony for the neo-Gothic church took place. Two years later, on Thanksgiving Day on September 30, 1894, the church was consecrated and given the name of the reformer Martin Luther.
In 1951/52, the interior of the Lutherkirche was modernized and redesigned and the old murals were whitewashed over. In 1959, the three bronze bells with the notes "G sharp", "B" and "C sharp" were installed, which still call us to church every Sunday. (Their alternating predecessors had been melted down for the two world wars - a fate shared by many church bells at the time).
As far as the building fabric of the Lutherkirche was concerned, however, things were in disrepair. Bricks were falling down, the roof was leaking and rainwater was seeping in. The church continued to deteriorate. In the 1970s, the roof could be covered, but no scaffolding was available for the 55-metre-high tower. Only when it threatened to collapse in the mid-1980s and the Bochum partner congregation donated tubular steel scaffolding was it possible to re-roof the steeple of the Lutherkirche.
After the political upheaval at the end of the 1980s and during the 1990s, it was finally possible to tackle the urgently needed building work inside the church.
The interior of the church was renovated, including a change to the motto above the altar arch,
the leaded windows (PDF) with people and depictions from the New Testament were restored, and thanks to generous support from the partner congregation, a winter church with underfloor heating was installed under the organ loft.
Between 1996 and 1997, the long-awaited restoration of the still original romantic Rühlmann organ from 1894 finally took place, so that today it shines again in almost new splendor and impresses listeners with its sound.
Das Dorf Kösen war bis 1860 verwaltungsmäßig und kirchlich der Gemeinde Pforta unterstellt, besaß also weder eine Kirche noch einen eigenen Pfarrer. Nur zweimal jährlich fand in Kösen ein Freiluftgottesdienst in der "Buchenhalle" im Wald etwa oberhalb des heutigen Tennisplatzes statt (von dem Maler Adolph Menzel 1868 in seinem berühmten Gemälde "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen" festgehalten).
Ansonsten mussten die Kösener Einwohner und zunehmend auch Kur- und Badegäste jeden Sonntag den langen Weg zur Klosterkirche in Pforta auf sich nehmen, um den Gottesdienst besuchen zu können. Dies war vor allem Letzteren oft zu beschwerlich. Sie gründeten einen Kirchenbaufonds und sammelten Spenden für eine eigene Kirche.
Am 5. Mai 1860 wurde der Abtrennung der Gemeinde Kösen mit Fränkenau, Kukulau und den Saalhäusern von der Muttergemeinde Pforta zugestimmt und der Zimmereischuppen der ehemaligen Saline diente von da an als "Betsaal". Von Pforta erhielt sie eine kleine Glocke, die ehemalige Schulglocke "Hosianna", die bis 1873 die Gläubigen zum Gottesdienst rief, und als Pfarrhaus überließ man der Gemeinde das Wohnhaus des ehemaligen Salinenbuchhalters. Erster Pfarrer wurde der bisherige Hilfspfarrer Wilhelm Barthold, dessen wichtigstes Anliegen neben der Gemeindearbeit der Bau einer eigenen Kirche war.
Schon 1855 hatte es konkrete Pläne für einen Kirchenbau an der Stelle der heutigen Bergschule gegeben. Sie wurden jedoch wegen des schlechten Standortes abgelehnt. Erst am 19. September 1892 konnte der erste Spatenstich für das neugotische Gotteshaus erfolgen. Zwei Jahre später, zum Erntedankfest am 30. September 1894, wurde die Kirche dann eingeweiht und erhielt den Namen des Reformators Martin Luther.
In den Jahren 1951/52 wurde die Lutherkirche innen modernisiert und umgestaltet und die alten Wandmalereien weiß übertüncht. 1959 wurden dann die drei Bronzeglocken mit den Tönen "Gis", "H" und "Cis" aufgezogen, die uns noch heute jeden Sonntag zum Gottesdienst rufen. (Ihre wechselnden Vorgängerinnen waren für die beiden Weltkriege eingeschmolzen worden waren - ein Schicksal, das damals viele Kirchenglocken mit ihnen teilen mussten.)
Was jedoch die Bausubstanz der Lutherkirche betraf, lag einiges im Argen. Erst als dieser Mitte der 1980-er Jahre einzustürzen drohte und die Bochumer Partnergemeinde ein Stahlrohr-Baugerüst spendete, war es möglich, den Kirchturm der Lutherkirche neu einzudecken.
Nach dem politischen Umbruch, Ende der 1980er- und während der 1990er-Jahre, konnten endlich auch die dringend nötigen Bauaufgaben innerhalb der Kirche angegangen werden.
Der Kirchenraum wurde renoviert und die bleiverglasten bemalten Fenster (PDF) mit Personen und Darstellungen aus dem Neuen Testament wurden restauriert.
Zwischen 1996 und 1997 erfolgte dann endlich auch die lang ersehnte Restaurierung der noch original erhaltenen romantischen Rühlmann-Orgel von 1894.
<p>Das Dorf Kösen war bis 1860 verwaltungsmäßig und kirchlich der Gemeinde Pforta unterstellt, besaß also weder eine Kirche noch einen eigenen Pfarrer. Nur zweimal jährlich fand in Kösen ein Freiluftgottesdienst in der "Buchenhalle" im Wald etwa oberhalb des heutigen Tennisplatzes statt (von dem Maler Adolph Menzel 1868 in seinem berühmten Gemälde "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen" festgehalten).<br>Ansonsten mussten die Kösener Einwohner und zunehmend auch Kur- und Badegäste jeden Sonntag den langen Weg zur Klosterkirche in Pforta auf sich nehmen, um den Gottesdienst besuchen zu können. Dies war vor allem Letzteren oft zu beschwerlich. Sie gründeten einen Kirchenbaufonds und sammelten Spenden für eine eigene Kirche.<br><br>Am 5. Mai 1860 wurde der Abtrennung der Gemeinde Kösen mit Fränkenau, Kukulau und den Saalhäusern von der Muttergemeinde Pforta zugestimmt und der Zimmereischuppen der ehemaligen Saline diente von da an als "Betsaal". Von Pforta erhielt sie eine kleine Glocke, die ehemalige Schulglocke "Hosianna", die bis 1873 die Gläubigen zum Gottesdienst rief, und als Pfarrhaus überließ man der Gemeinde das Wohnhaus des ehemaligen Salinenbuchhalters. Erster Pfarrer wurde der bisherige Hilfspfarrer Wilhelm Barthold, dessen wichtigstes Anliegen neben der Gemeindearbeit der Bau einer eigenen Kirche war.<br><br>Schon 1855 hatte es konkrete Pläne für einen Kirchenbau an der Stelle der heutigen Bergschule gegeben. Sie wurden jedoch wegen des schlechten Standortes abgelehnt. Erst am 19. September 1892 konnte der erste Spatenstich für das neugotische Gotteshaus erfolgen. Zwei Jahre später, zum Erntedankfest am 30. September 1894, wurde die Kirche dann eingeweiht und erhielt den Namen des Reformators Martin Luther.<br><br>In den Jahren 1951/52 wurde die Lutherkirche innen modernisiert und umgestaltet und die alten Wandmalereien weiß übertüncht. 1959 wurden dann die drei Bronzeglocken mit den Tönen "Gis", "H" und "Cis" aufgezogen, die uns noch heute jeden Sonntag zum Gottesdienst rufen. (Ihre wechselnden Vorgängerinnen waren für die beiden Weltkriege eingeschmolzen worden waren - ein Schicksal, das damals viele Kirchenglocken mit ihnen teilen mussten.)<br><br>Was jedoch die Bausubstanz der Lutherkirche betraf, lag einiges im Argen. Erst als dieser Mitte der 1980-er Jahre einzustürzen drohte und die Bochumer Partnergemeinde ein Stahlrohr-Baugerüst spendete, war es möglich, den Kirchturm der Lutherkirche neu einzudecken.<br><br>Nach dem politischen Umbruch, Ende der 1980er- und während der 1990er-Jahre, konnten endlich auch die dringend nötigen Bauaufgaben innerhalb der Kirche angegangen werden.<br>Der Kirchenraum wurde renoviert und die bleiverglasten bemalten Fenster (PDF) mit Personen und Darstellungen aus dem Neuen Testament wurden restauriert.<br>Zwischen 1996 und 1997 erfolgte dann endlich auch die lang ersehnte Restaurierung der noch original erhaltenen romantischen Rühlmann-Orgel von 1894.</p>
<div><p>Until 1860, the village of Kösen was administratively and ecclesiastically subordinate to the parish of Pforta and therefore had neither a church nor its own priest. An open-air church service was only held in Kösen twice a year in the "Buchenhalle" in the forest roughly above today's tennis court (captured by the painter Adolph Menzel in 1868 in his famous painting "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").<br>Otherwise, the residents of Kösen and, increasingly, spa and bathing guests had to make the long journey to the monastery church in Pforta every Sunday to attend church services. This was often too difficult, especially for the latter. They founded a church building fund and collected donations for their own church.<br><br>On May 5, 1860, the separation of the parish of Kösen with Fränkenau, Kukulau and the hall houses from the mother parish of Pforta was approved and the room shed of the former salt works served as a "prayer hall" from then on. It received a small bell from Pforta, the former school bell "Hosianna", which called the faithful to worship until 1873, and the parish house was given to the congregation in the form of the former saltworks accountant's house. The first pastor was the former assistant pastor Wilhelm Barthold, whose most important concern alongside the work of the congregation was to build a church of his own.<br><br>As early as 1855, there were concrete plans to build a church on the site of today's mining school. However, they were rejected due to the poor location. It was not until September 19, 1892 that the ground-breaking ceremony for the neo-Gothic church took place. Two years later, on Thanksgiving Day on September 30, 1894, the church was consecrated and given the name of the reformer Martin Luther.<br><br>In 1951/52, the interior of the Lutherkirche was modernized and redesigned and the old murals were whitewashed over. In 1959, the three bronze bells with the notes "G sharp", "B" and "C sharp" were installed, which still call us to church every Sunday. (Their alternating predecessors had been melted down for the two world wars - a fate shared by many church bells at the time).<br><br>As far as the building fabric of the Lutherkirche was concerned, however, things were in disrepair. Bricks were falling down, the roof was leaking and rainwater was seeping in. The church continued to deteriorate. In the 1970s, the roof could be covered, but no scaffolding was available for the 55-metre-high tower. Only when it threatened to collapse in the mid-1980s and the Bochum partner congregation donated tubular steel scaffolding was it possible to re-roof the steeple of the Lutherkirche.<br><br>After the political upheaval at the end of the 1980s and during the 1990s, it was finally possible to tackle the urgently needed building work inside the church.<br>The interior of the church was renovated, including a change to the motto above the altar arch,<br>the leaded windows (PDF) with people and depictions from the New Testament were restored, and thanks to generous support from the partner congregation, a winter church with underfloor heating was installed under the organ loft.<br>Between 1996 and 1997, the long-awaited restoration of the still original romantic Rühlmann organ from 1894 finally took place, so that today it shines again in almost new splendor and impresses listeners with its sound.</p></div>
<div><p>Jusqu'en 1860, le village de Kösen dépendait administrativement et ecclésiastiquement de la commune de Pforta et ne possédait donc ni église ni curé. Ce n'est que deux fois par an qu'un culte en plein air avait lieu à Kösen, dans la "halle aux hêtres" située dans la forêt, à peu près au-dessus de l'actuel terrain de tennis (immortalisé par le peintre Adolph Menzel en 1868 dans son célèbre tableau "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").<br>Sinon, les habitants de Kösen et, de plus en plus, les curistes et les baigneurs devaient faire chaque dimanche le long trajet jusqu'à l'église du monastère de Pforta pour pouvoir assister à la messe. Cela était souvent trop difficile, surtout pour ces derniers. Ils créèrent un fonds de construction d'églises et récoltèrent des dons pour une propre église.<br><br>Le 5 mai 1860, la séparation de la communauté de Kösen avec Fränkenau, Kukulau et les maisons de la salle de la communauté mère de Pforta fut approuvée et la remise de l'ancienne saline servit dès lors de "salle de prière". Pforta lui fournit une petite cloche, l'ancienne cloche de l'école "Hosianna", qui appela les fidèles au culte jusqu'en 1873, et la maison d'habitation de l'ancien comptable de la saline fut cédée à la paroisse comme presbytère. Le premier curé fut le pasteur auxiliaire Wilhelm Barthold, dont la principale préoccupation, outre le travail paroissial, était la construction d'une église.<br><br>Dès 1855, des plans concrets avaient été établis pour la construction d'une église à l'emplacement de l'actuelle école des mines. Ils ont cependant été rejetés en raison du mauvais emplacement. Ce n'est que le 19 septembre 1892 que le premier coup de pioche pour l'église néogothique a pu être donné. Deux ans plus tard, à l'occasion de la fête des récoltes le 30 septembre 1894, l'église fut inaugurée et reçut le nom du réformateur Martin Luther.<br><br>Dans les années 1951/52, l'intérieur de l'église Luther a été modernisé et réaménagé, et les anciennes peintures murales ont été recouvertes de blanc. En 1959, les trois cloches en bronze avec les notes "sol dièse", "si" et "do dièse" ont été mises en place et nous appellent encore aujourd'hui chaque dimanche à la messe. (Leurs prédécesseurs alternés avaient été fondus pour les deux guerres mondiales - un sort que de nombreuses cloches d'église ont dû partager avec elles à l'époque).<br><br>En ce qui concerne la structure de l'église de Luther, les choses allaient mal. Des tuiles tombaient, le toit fuyait et l'eau de pluie pouvait s'infiltrer. L'église continuait à se détériorer. Dans les années 1970, le toit a certes pu être recouvert, mais il n'a pas été possible d'obtenir un échafaudage pour la tour de 55 mètres de haut. Ce n'est que lorsque celle-ci menaça de s'effondrer au milieu des années 1980 et que la paroisse partenaire de Bochum fit don d'un échafaudage en tubes d'acier qu'il fut possible de recouvrir à nouveau le clocher de l'église de Luther.<br><br>Après les bouleversements politiques de la fin des années 1980 et des années 1990, les travaux de construction urgents et nécessaires ont enfin pu être entrepris à l'intérieur de l'église.<br>L'intérieur de l'église a été rénové, notamment en changeant la devise au-dessus de l'arc de l'autel,<br>les vitraux peints au plomb (PDF) avec des personnages et des représentations du Nouveau Testament ont été restaurés et, grâce au soutien généreux de la commune partenaire, une église d'hiver avec chauffage au sol a pu être installée sous la tribune de l'orgue.<br>Entre 1996 et 1997, la restauration tant attendue de l'orgue romantique Rühlmann de 1894 a enfin eu lieu, si bien qu'il brille aujourd'hui d'un éclat presque neuf et impressionne les auditeurs par sa sonorité.</p></div>
Jusqu'en 1860, le village de Kösen dépendait administrativement et ecclésiastiquement de la commune de Pforta et ne possédait donc ni église ni curé. Ce n'est que deux fois par an qu'un culte en plein air avait lieu à Kösen, dans la "halle aux hêtres" située dans la forêt, à peu près au-dessus de l'actuel terrain de tennis (immortalisé par le peintre Adolph Menzel en 1868 dans son célèbre tableau "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").
Sinon, les habitants de Kösen et, de plus en plus, les curistes et les baigneurs devaient faire chaque dimanche le long trajet jusqu'à l'église du monastère de Pforta pour pouvoir assister à la messe. Cela était souvent trop difficile, surtout pour ces derniers. Ils créèrent un fonds de construction d'églises et récoltèrent des dons pour une propre église.
Le 5 mai 1860, la séparation de la communauté de Kösen avec Fränkenau, Kukulau et les maisons de la salle de la communauté mère de Pforta fut approuvée et la remise de l'ancienne saline servit dès lors de "salle de prière". Pforta lui fournit une petite cloche, l'ancienne cloche de l'école "Hosianna", qui appela les fidèles au culte jusqu'en 1873, et la maison d'habitation de l'ancien comptable de la saline fut cédée à la paroisse comme presbytère. Le premier curé fut le pasteur auxiliaire Wilhelm Barthold, dont la principale préoccupation, outre le travail paroissial, était la construction d'une église.
Dès 1855, des plans concrets avaient été établis pour la construction d'une église à l'emplacement de l'actuelle école des mines. Ils ont cependant été rejetés en raison du mauvais emplacement. Ce n'est que le 19 septembre 1892 que le premier coup de pioche pour l'église néogothique a pu être donné. Deux ans plus tard, à l'occasion de la fête des récoltes le 30 septembre 1894, l'église fut inaugurée et reçut le nom du réformateur Martin Luther.
Dans les années 1951/52, l'intérieur de l'église Luther a été modernisé et réaménagé, et les anciennes peintures murales ont été recouvertes de blanc. En 1959, les trois cloches en bronze avec les notes "sol dièse", "si" et "do dièse" ont été mises en place et nous appellent encore aujourd'hui chaque dimanche à la messe. (Leurs prédécesseurs alternés avaient été fondus pour les deux guerres mondiales - un sort que de nombreuses cloches d'église ont dû partager avec elles à l'époque).
En ce qui concerne la structure de l'église de Luther, les choses allaient mal. Des tuiles tombaient, le toit fuyait et l'eau de pluie pouvait s'infiltrer. L'église continuait à se détériorer. Dans les années 1970, le toit a certes pu être recouvert, mais il n'a pas été possible d'obtenir un échafaudage pour la tour de 55 mètres de haut. Ce n'est que lorsque celle-ci menaça de s'effondrer au milieu des années 1980 et que la paroisse partenaire de Bochum fit don d'un échafaudage en tubes d'acier qu'il fut possible de recouvrir à nouveau le clocher de l'église de Luther.
Après les bouleversements politiques de la fin des années 1980 et des années 1990, les travaux de construction urgents et nécessaires ont enfin pu être entrepris à l'intérieur de l'église.
L'intérieur de l'église a été rénové, notamment en changeant la devise au-dessus de l'arc de l'autel,
les vitraux peints au plomb (PDF) avec des personnages et des représentations du Nouveau Testament ont été restaurés et, grâce au soutien généreux de la commune partenaire, une église d'hiver avec chauffage au sol a pu être installée sous la tribune de l'orgue.
Entre 1996 et 1997, la restauration tant attendue de l'orgue romantique Rühlmann de 1894 a enfin eu lieu, si bien qu'il brille aujourd'hui d'un éclat presque neuf et impressionne les auditeurs par sa sonorité.
Until 1860, the village of Kösen was administratively and ecclesiastically subordinate to the parish of Pforta and therefore had neither a church nor its own priest. An open-air church service was only held in Kösen twice a year in the "Buchenhalle" in the forest roughly above today's tennis court (captured by the painter Adolph Menzel in 1868 in his famous painting "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").
Otherwise, the residents of Kösen and, increasingly, spa and bathing guests had to make the long journey to the monastery church in Pforta every Sunday to attend church services. This was often too difficult, especially for the latter. They founded a church building fund and collected donations for their own church.
On May 5, 1860, the separation of the parish of Kösen with Fränkenau, Kukulau and the hall houses from the mother parish of Pforta was approved and the room shed of the former salt works served as a "prayer hall" from then on. It received a small bell from Pforta, the former school bell "Hosianna", which called the faithful to worship until 1873, and the parish house was given to the congregation in the form of the former saltworks accountant's house. The first pastor was the former assistant pastor Wilhelm Barthold, whose most important concern alongside the work of the congregation was to build a church of his own.
As early as 1855, there were concrete plans to build a church on the site of today's mining school. However, they were rejected due to the poor location. It was not until September 19, 1892 that the ground-breaking ceremony for the neo-Gothic church took place. Two years later, on Thanksgiving Day on September 30, 1894, the church was consecrated and given the name of the reformer Martin Luther.
In 1951/52, the interior of the Lutherkirche was modernized and redesigned and the old murals were whitewashed over. In 1959, the three bronze bells with the notes "G sharp", "B" and "C sharp" were installed, which still call us to church every Sunday. (Their alternating predecessors had been melted down for the two world wars - a fate shared by many church bells at the time).
As far as the building fabric of the Lutherkirche was concerned, however, things were in disrepair. Bricks were falling down, the roof was leaking and rainwater was seeping in. The church continued to deteriorate. In the 1970s, the roof could be covered, but no scaffolding was available for the 55-metre-high tower. Only when it threatened to collapse in the mid-1980s and the Bochum partner congregation donated tubular steel scaffolding was it possible to re-roof the steeple of the Lutherkirche.
After the political upheaval at the end of the 1980s and during the 1990s, it was finally possible to tackle the urgently needed building work inside the church.
The interior of the church was renovated, including a change to the motto above the altar arch,
the leaded windows (PDF) with people and depictions from the New Testament were restored, and thanks to generous support from the partner congregation, a winter church with underfloor heating was installed under the organ loft.
Between 1996 and 1997, the long-awaited restoration of the still original romantic Rühlmann organ from 1894 finally took place, so that today it shines again in almost new splendor and impresses listeners with its sound.
Das Dorf Kösen war bis 1860 verwaltungsmäßig und kirchlich der Gemeinde Pforta unterstellt, besaß also weder eine Kirche noch einen eigenen Pfarrer. Nur zweimal jährlich fand in Kösen ein Freiluftgottesdienst in der "Buchenhalle" im Wald etwa oberhalb des heutigen Tennisplatzes statt (von dem Maler Adolph Menzel 1868 in seinem berühmten Gemälde "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen" festgehalten).
Ansonsten mussten die Kösener Einwohner und zunehmend auch Kur- und Badegäste jeden Sonntag den langen Weg zur Klosterkirche in Pforta auf sich nehmen, um den Gottesdienst besuchen zu können. Dies war vor allem Letzteren oft zu beschwerlich. Sie gründeten einen Kirchenbaufonds und sammelten Spenden für eine eigene Kirche.
Am 5. Mai 1860 wurde der Abtrennung der Gemeinde Kösen mit Fränkenau, Kukulau und den Saalhäusern von der Muttergemeinde Pforta zugestimmt und der Zimmereischuppen der ehemaligen Saline diente von da an als "Betsaal". Von Pforta erhielt sie eine kleine Glocke, die ehemalige Schulglocke "Hosianna", die bis 1873 die Gläubigen zum Gottesdienst rief, und als Pfarrhaus überließ man der Gemeinde das Wohnhaus des ehemaligen Salinenbuchhalters. Erster Pfarrer wurde der bisherige Hilfspfarrer Wilhelm Barthold, dessen wichtigstes Anliegen neben der Gemeindearbeit der Bau einer eigenen Kirche war.
Schon 1855 hatte es konkrete Pläne für einen Kirchenbau an der Stelle der heutigen Bergschule gegeben. Sie wurden jedoch wegen des schlechten Standortes abgelehnt. Erst am 19. September 1892 konnte der erste Spatenstich für das neugotische Gotteshaus erfolgen. Zwei Jahre später, zum Erntedankfest am 30. September 1894, wurde die Kirche dann eingeweiht und erhielt den Namen des Reformators Martin Luther.
In den Jahren 1951/52 wurde die Lutherkirche innen modernisiert und umgestaltet und die alten Wandmalereien weiß übertüncht. 1959 wurden dann die drei Bronzeglocken mit den Tönen "Gis", "H" und "Cis" aufgezogen, die uns noch heute jeden Sonntag zum Gottesdienst rufen. (Ihre wechselnden Vorgängerinnen waren für die beiden Weltkriege eingeschmolzen worden waren - ein Schicksal, das damals viele Kirchenglocken mit ihnen teilen mussten.)
Was jedoch die Bausubstanz der Lutherkirche betraf, lag einiges im Argen. Erst als dieser Mitte der 1980-er Jahre einzustürzen drohte und die Bochumer Partnergemeinde ein Stahlrohr-Baugerüst spendete, war es möglich, den Kirchturm der Lutherkirche neu einzudecken.
Nach dem politischen Umbruch, Ende der 1980er- und während der 1990er-Jahre, konnten endlich auch die dringend nötigen Bauaufgaben innerhalb der Kirche angegangen werden.
Der Kirchenraum wurde renoviert und die bleiverglasten bemalten Fenster (PDF) mit Personen und Darstellungen aus dem Neuen Testament wurden restauriert.
Zwischen 1996 und 1997 erfolgte dann endlich auch die lang ersehnte Restaurierung der noch original erhaltenen romantischen Rühlmann-Orgel von 1894.
<p>Das Dorf Kösen war bis 1860 verwaltungsmäßig und kirchlich der Gemeinde Pforta unterstellt, besaß also weder eine Kirche noch einen eigenen Pfarrer. Nur zweimal jährlich fand in Kösen ein Freiluftgottesdienst in der "Buchenhalle" im Wald etwa oberhalb des heutigen Tennisplatzes statt (von dem Maler Adolph Menzel 1868 in seinem berühmten Gemälde "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen" festgehalten).<br>Ansonsten mussten die Kösener Einwohner und zunehmend auch Kur- und Badegäste jeden Sonntag den langen Weg zur Klosterkirche in Pforta auf sich nehmen, um den Gottesdienst besuchen zu können. Dies war vor allem Letzteren oft zu beschwerlich. Sie gründeten einen Kirchenbaufonds und sammelten Spenden für eine eigene Kirche.<br><br>Am 5. Mai 1860 wurde der Abtrennung der Gemeinde Kösen mit Fränkenau, Kukulau und den Saalhäusern von der Muttergemeinde Pforta zugestimmt und der Zimmereischuppen der ehemaligen Saline diente von da an als "Betsaal". Von Pforta erhielt sie eine kleine Glocke, die ehemalige Schulglocke "Hosianna", die bis 1873 die Gläubigen zum Gottesdienst rief, und als Pfarrhaus überließ man der Gemeinde das Wohnhaus des ehemaligen Salinenbuchhalters. Erster Pfarrer wurde der bisherige Hilfspfarrer Wilhelm Barthold, dessen wichtigstes Anliegen neben der Gemeindearbeit der Bau einer eigenen Kirche war.<br><br>Schon 1855 hatte es konkrete Pläne für einen Kirchenbau an der Stelle der heutigen Bergschule gegeben. Sie wurden jedoch wegen des schlechten Standortes abgelehnt. Erst am 19. September 1892 konnte der erste Spatenstich für das neugotische Gotteshaus erfolgen. Zwei Jahre später, zum Erntedankfest am 30. September 1894, wurde die Kirche dann eingeweiht und erhielt den Namen des Reformators Martin Luther.<br><br>In den Jahren 1951/52 wurde die Lutherkirche innen modernisiert und umgestaltet und die alten Wandmalereien weiß übertüncht. 1959 wurden dann die drei Bronzeglocken mit den Tönen "Gis", "H" und "Cis" aufgezogen, die uns noch heute jeden Sonntag zum Gottesdienst rufen. (Ihre wechselnden Vorgängerinnen waren für die beiden Weltkriege eingeschmolzen worden waren - ein Schicksal, das damals viele Kirchenglocken mit ihnen teilen mussten.)<br><br>Was jedoch die Bausubstanz der Lutherkirche betraf, lag einiges im Argen. Erst als dieser Mitte der 1980-er Jahre einzustürzen drohte und die Bochumer Partnergemeinde ein Stahlrohr-Baugerüst spendete, war es möglich, den Kirchturm der Lutherkirche neu einzudecken.<br><br>Nach dem politischen Umbruch, Ende der 1980er- und während der 1990er-Jahre, konnten endlich auch die dringend nötigen Bauaufgaben innerhalb der Kirche angegangen werden.<br>Der Kirchenraum wurde renoviert und die bleiverglasten bemalten Fenster (PDF) mit Personen und Darstellungen aus dem Neuen Testament wurden restauriert.<br>Zwischen 1996 und 1997 erfolgte dann endlich auch die lang ersehnte Restaurierung der noch original erhaltenen romantischen Rühlmann-Orgel von 1894.</p>
<div><p>Until 1860, the village of Kösen was administratively and ecclesiastically subordinate to the parish of Pforta and therefore had neither a church nor its own priest. An open-air church service was only held in Kösen twice a year in the "Buchenhalle" in the forest roughly above today's tennis court (captured by the painter Adolph Menzel in 1868 in his famous painting "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").<br>Otherwise, the residents of Kösen and, increasingly, spa and bathing guests had to make the long journey to the monastery church in Pforta every Sunday to attend church services. This was often too difficult, especially for the latter. They founded a church building fund and collected donations for their own church.<br><br>On May 5, 1860, the separation of the parish of Kösen with Fränkenau, Kukulau and the hall houses from the mother parish of Pforta was approved and the room shed of the former salt works served as a "prayer hall" from then on. It received a small bell from Pforta, the former school bell "Hosianna", which called the faithful to worship until 1873, and the parish house was given to the congregation in the form of the former saltworks accountant's house. The first pastor was the former assistant pastor Wilhelm Barthold, whose most important concern alongside the work of the congregation was to build a church of his own.<br><br>As early as 1855, there were concrete plans to build a church on the site of today's mining school. However, they were rejected due to the poor location. It was not until September 19, 1892 that the ground-breaking ceremony for the neo-Gothic church took place. Two years later, on Thanksgiving Day on September 30, 1894, the church was consecrated and given the name of the reformer Martin Luther.<br><br>In 1951/52, the interior of the Lutherkirche was modernized and redesigned and the old murals were whitewashed over. In 1959, the three bronze bells with the notes "G sharp", "B" and "C sharp" were installed, which still call us to church every Sunday. (Their alternating predecessors had been melted down for the two world wars - a fate shared by many church bells at the time).<br><br>As far as the building fabric of the Lutherkirche was concerned, however, things were in disrepair. Bricks were falling down, the roof was leaking and rainwater was seeping in. The church continued to deteriorate. In the 1970s, the roof could be covered, but no scaffolding was available for the 55-metre-high tower. Only when it threatened to collapse in the mid-1980s and the Bochum partner congregation donated tubular steel scaffolding was it possible to re-roof the steeple of the Lutherkirche.<br><br>After the political upheaval at the end of the 1980s and during the 1990s, it was finally possible to tackle the urgently needed building work inside the church.<br>The interior of the church was renovated, including a change to the motto above the altar arch,<br>the leaded windows (PDF) with people and depictions from the New Testament were restored, and thanks to generous support from the partner congregation, a winter church with underfloor heating was installed under the organ loft.<br>Between 1996 and 1997, the long-awaited restoration of the still original romantic Rühlmann organ from 1894 finally took place, so that today it shines again in almost new splendor and impresses listeners with its sound.</p></div>
<div><p>Jusqu'en 1860, le village de Kösen dépendait administrativement et ecclésiastiquement de la commune de Pforta et ne possédait donc ni église ni curé. Ce n'est que deux fois par an qu'un culte en plein air avait lieu à Kösen, dans la "halle aux hêtres" située dans la forêt, à peu près au-dessus de l'actuel terrain de tennis (immortalisé par le peintre Adolph Menzel en 1868 dans son célèbre tableau "Missionsgottesdienst in der Buchenhalle bei Kösen").<br>Sinon, les habitants de Kösen et, de plus en plus, les curistes et les baigneurs devaient faire chaque dimanche le long trajet jusqu'à l'église du monastère de Pforta pour pouvoir assister à la messe. Cela était souvent trop difficile, surtout pour ces derniers. Ils créèrent un fonds de construction d'églises et récoltèrent des dons pour une propre église.<br><br>Le 5 mai 1860, la séparation de la communauté de Kösen avec Fränkenau, Kukulau et les maisons de la salle de la communauté mère de Pforta fut approuvée et la remise de l'ancienne saline servit dès lors de "salle de prière". Pforta lui fournit une petite cloche, l'ancienne cloche de l'école "Hosianna", qui appela les fidèles au culte jusqu'en 1873, et la maison d'habitation de l'ancien comptable de la saline fut cédée à la paroisse comme presbytère. Le premier curé fut le pasteur auxiliaire Wilhelm Barthold, dont la principale préoccupation, outre le travail paroissial, était la construction d'une église.<br><br>Dès 1855, des plans concrets avaient été établis pour la construction d'une église à l'emplacement de l'actuelle école des mines. Ils ont cependant été rejetés en raison du mauvais emplacement. Ce n'est que le 19 septembre 1892 que le premier coup de pioche pour l'église néogothique a pu être donné. Deux ans plus tard, à l'occasion de la fête des récoltes le 30 septembre 1894, l'église fut inaugurée et reçut le nom du réformateur Martin Luther.<br><br>Dans les années 1951/52, l'intérieur de l'église Luther a été modernisé et réaménagé, et les anciennes peintures murales ont été recouvertes de blanc. En 1959, les trois cloches en bronze avec les notes "sol dièse", "si" et "do dièse" ont été mises en place et nous appellent encore aujourd'hui chaque dimanche à la messe. (Leurs prédécesseurs alternés avaient été fondus pour les deux guerres mondiales - un sort que de nombreuses cloches d'église ont dû partager avec elles à l'époque).<br><br>En ce qui concerne la structure de l'église de Luther, les choses allaient mal. Des tuiles tombaient, le toit fuyait et l'eau de pluie pouvait s'infiltrer. L'église continuait à se détériorer. Dans les années 1970, le toit a certes pu être recouvert, mais il n'a pas été possible d'obtenir un échafaudage pour la tour de 55 mètres de haut. Ce n'est que lorsque celle-ci menaça de s'effondrer au milieu des années 1980 et que la paroisse partenaire de Bochum fit don d'un échafaudage en tubes d'acier qu'il fut possible de recouvrir à nouveau le clocher de l'église de Luther.<br><br>Après les bouleversements politiques de la fin des années 1980 et des années 1990, les travaux de construction urgents et nécessaires ont enfin pu être entrepris à l'intérieur de l'église.<br>L'intérieur de l'église a été rénové, notamment en changeant la devise au-dessus de l'arc de l'autel,<br>les vitraux peints au plomb (PDF) avec des personnages et des représentations du Nouveau Testament ont été restaurés et, grâce au soutien généreux de la commune partenaire, une église d'hiver avec chauffage au sol a pu être installée sous la tribune de l'orgue.<br>Entre 1996 et 1997, la restauration tant attendue de l'orgue romantique Rühlmann de 1894 a enfin eu lieu, si bien qu'il brille aujourd'hui d'un éclat presque neuf et impressionne les auditeurs par sa sonorité.</p></div>